Dans le cadre de mon master en école de commerce, je me devais de réaliser un mémoire lié à mon stage de fin d’études. Ayant réalisé ce stage dans le siège d’une grande enseigne internationale de prêt-à-porter, j’ai choisi de porter mon étude sur les femmes et leur rapport aux vêtements. Pour ce faire, j’ai dû au préalable penser à de nombreux paramètres. Parce que je sais que chaque année nous sommes nombreux à devoir réaliser des enquêtes, je souhaite vous partager mon processus.
Une étude terrain ça se prépare
Auparavant, j’ai eu la chance d’effectuer des études en ligne, cependant la préparation des études terrain est totalement différente. Après avoir trouvé mon sujet, préparé les questions à poser et ciblé une période pendant laquelle je pouvais la réaliser, il me fallait avoir l’aval d’un responsable en boutique afin de réaliser mon étude sur son terrain. Travaillant en tant que chef produit robe au siège, il a d’abord fallu que je contacte un responsable de boutique dans la ville. Avec l’appui de mes tuteurs, j’ai pu lui partager mon projet et expliquer en quoi celui-ci pourrait être bénéfique pour son magasin, étant convaincu, il accepta.
À retenir : toujours avoir tous les éléments du projet avant d’en parler au responsable de boutique. Cela lui permettra de visualiser le projet dans son ensemble, mais fera surtout gage de sérieux et de professionnalisme. Tout comme dans un entretien ou une négociation d’affaires, il vous faudra préparer votre discours afin de le convaincre.
Sur quoi mon étude tournée
En tant que chef de produit Mode spécialisée dans les robes, j’effectue de nombreuses missions comme celles de recueillir et analyser des études de marché et les performances d’un produit, de construire un plan d’assortiment, de définir une stratégie produit… Ce métier est vraiment quelque chose qui me passionne, tout comme un autre sujet dans la mode : l’Upcycling.
Depuis petite, j’ai toujours aimé réutiliser de vieux vêtements afin de leur donner une seconde vie. Certains de mes pantalons devenaient des robes, de vieux t-shirts, de magnifiques crops top ou tote-bags…
Étant passionnée par cela, j’ai choisi de porter mon étude sur la relation qu’ont les clients habitués à la fast fashion, avec l’upcycling. Après avoir réalisé une étude terrain pendant toute une semaine, j’ai pu recueillir suffisamment d’avis. Sans trop entrer dans le détail, les données ont montré que les clientes étaient plutôt favorables à l’achat de vêtements upcyclés.